Par ces temps d'hiver il faut se réchauffer !

Quel festin que ce menu de jolies fesses,
Longue faille de bois fendu, gelif est-ce ?

Il faut en soigner en profondeur l'engelure,
Que cette peau irritée ne devienne chapelure,
Sans descendre dans le licencieux de la gravelure,
Qu'elle redevienne lisse comme de mode gravure.

L'enchevêtrement en résille de sa culotte n'est barbelure,
Et n'ôte nullement du regard ses doubles généreuses bosselures,
Résille résigne quand cuisses s'éloignent largement en écartelure,
C'est qu'il faut prendre d'assaut le bastion pour permettre encastelure.

Cette profonde rainure n'est nullement veinure,
Il n'est besoin pour la creuser du char de Ben Hur,
Luisante des embruns qu'amène désir, elle est enluminure,
Pour cette récolte et ces semailles, elle se fera glanure.

D'une faim insatiable l'infâme aztèque lui fera l'amour, Mexique,
Ils relieront ensemble les feuillets manuels de l'amour lexique,
Leurs corps mêlés, ils joindront en arrobase,
De leurs corps pénétrés, ils formeront embase.

Qu'il vous caresse, titille, pelote, pétrisse, il aime à fessoyer,
En ces monts et vaux de chair, il lui plaira de vous festoyer,
A moins que, sans talc, trop sensible de la fesse soyez,
Reculerez vous quand chahutera la barre de l'obstacle à tutoyer.